Rito

long métrage documentaire d’Emilio Belmonte
(Mallerich Films, La Pepa; avec Tomas de Perrate, Rosario La Tremendita, Za!, Rosario La Tremendita, Rycardo Moreno)


Rito est une plongée au sein d’une famille gitane andalouse, dépositaire d’une partie de l’histoire du chant flamenco, qui se trouve confrontée aux défis que doit relever aujourd’hui cette musique, tiraillée entre tradition et modernité.

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Un balcon à Limoges

long métrage de Jérôme Reybaud
(Barberousse ; avec Fabienne Babe et Anne-Lise Heimburger ; Locarno 2025, Arte)


Gladys, une femme d’une cinquantaine d’années, vit à l’écart de la société, sans logement, sans carte Vitale, sans banque. Rien ne compte pour elle, même pas le sexe, l’alcool et la danse qu’elle pratique pourtant avec une frénésie joyeuse. Un matin, elle rencontre par hasard une amie de lycée, Eugénie, qui va tenter de l’aider contre sa volonté.

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Chemin de terre

documentaire de Simon Desjobert
(Grande Ourse Films; Mellionec 2025)




Dans les ateliers à moitié désaffectés du chemin de fer éthiopien, les cheminots Goshou, Berhanu et Basha, tentent de maintenir leur machine en vie au quotidien. Pour parcourir les 207 kilomètres du trajet à travers le désert, il faut plus de dix heures, parfois plus. Parfois, le train ne part pas. À deux pas, une nouvelle ligne électrifiée construite par la Chine menace de faire tomber dans l’oubli cette ligne historique.

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Les âmes bossales

long métrage documentaire de François Perlier
(Corpus Films; Thessaloniki 2024)


Un groupe d’une trentaine d’individus le corps couvert de mélasse noire et portant des cornes de bœuf sur la tête déboulent dans la rue principale. L’air menaçant, ils font claquer leurs fouets bruyamment, ils crient, ils provoquent les passants tout en buvant au goulot de leurs flasques. Sur le drapeau noir porté par l’un des leurs on peut lire : « Group maské absoluman bosal » (Groupe 100% bossale). Certains ont des boulets aupied, d’autres des chaînes brisées aux poignets. Six d’entre eux balancent un cercueil au bout d’une corde, courant d’avant en arrière : ils demandent l’aumône pour enterrer lemort. Cet étrange ballet se déploie à travers la ville, semant la zizanie sur son passage, parmi les cris des badauds effrayés et le rythme endiablé des sonos. La pluie se met àtomber a verse. Ils écartent la foule et se lancent dans une ronde folle autour du cercueil.Ils se roulent dans les flaques d’eau, glissent et tombent les uns sur les autres dans une euphorie incontrôlée.

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The Bossale Souls immerses us in the society and culture of Haiti, revealing its spiritual and revolutionary expression. The director introduces us to characters who champion a uniquely artistic and political identity. Despite a violent daily reality, their vision testifies to a fascinating resistance, forged through a long history upheaval and insubordination.  

 

Jean-Pierre Lambert, paysan, numéro d’écrou 14 448

documentaire d’Olivier Bauer


Jean-Pierre Lambert, paysan de 68 ans, vivait tranquillement dans sa petite ferme au cœur de la Sarthe jusqu'au jour où il a mis le feu à sa propre grange. Les gendarmes venaient tout juste d'emporter ses bêtes. Jean-Pierre Lambert avait trop de dettes. Dans la foulée, la justice l'a envoyé en maison d'arrêt. Victime comme tant d'autres de la PAC (Politique Agricole Commune), de ses aides aléatoires et des conflits entre syndicats agricoles, il s'était placé hors du système. Sorti de prison, mais toujours porté par un sentiment d'injustice, Jean-Pierre Lambert interroge notre rapport à nos campagnes et à notre agriculture.

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